• Tous les ans, dans plusieurs pays d'Asie, des chats et des chiens sont massacrés par millions de façon archaïque et barbare. Des milliers d'abattoirs "artisanaux" de chiens et de chats fourmillent en Asie : Corée du Sud, Philippines, Chine, Thaïlande, Vietnam, etc. Rien que dans le nord-est de la Thaïlande, on ne tue pas moins de 30 000 chiens par mois. Aux Philippines un petit abattoir artisanal peut tuer plus de cent chats par jour. En détention, les animaux sont entassés dans de minuscules cages insalubres où il leur est pratiquement impossible de bouger. Ces animaux sont atrocement torturés : battus, matraqués, ébouillantés vivants, écorchés vivants, étouffés, pendus, électrocutés, brûlés vifs, égorgés, noyés à l'aide de tuyaux d'arrosage, rien ne leur est épargné! Les souffrances infligées aux chiens et aux chats doivent obligatoirement être longues, car selon les croyances de ceux qui consomment leur viande, tous les animaux terrorisés, martyrisés et battus violemment avant leur mort, produisent une montée d'adrénaline qui rend leur viande plus juteuse, plus tendre et aphrodisiaque ! En Corée du Sud par exemple, dans le domaine alimentaire, les chats sont vendus vivants, pattes liées, sur les marchés locaux et aux différents restaurateurs. Pour enlever leur fourrure rapidement, ils sont jetés vivants dans des casseroles d'eau bouillante, d'autres sont plaçés à plusieurs dans des sacs de jute et frappés violemment contre terre avant d'être écorchés encore vivants et bouillis. Certains vont même les brûler vifs, avec une torche au gaz pour faire disparaître leur fourrure. Gingembre, dates et marrons sont ajoutés à la viande de chats pour en faire la populaire purée: Goyangi-soju.


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  • Easter, une petite chienne, a été laissée pour morte dans un fossé près de Repentigny la journée de Pâques. Une bonne samaritaine l'a recueilli. Une petite chienne a été retrouvée le dimanche de Pâques à Repentigny, victime de maltraitance, brûlée et laissée pour morte dans un fossé. Easter a été secourue par une bonne samaritaine.Easter, une femelle, avait été laissée pour morte dans un fossé après avoir été gravement brûlée. Selon Gerdy Gouron, de l’organisme Les rescapés de Gerdy basé dans l’ouest de Montréal et qui a pris en charge l’animal, Easter était dans un état déplorable à son arrivée. «Easter était dans un bien mauvais état. Il est clair qu’elle était maltraitée depuis un bon moment. Ce n’est pas un chien qui s’est simplement perdu», affirme Mme Gouron à L’Écho de Repentigny. La petite chienne a également des problèmes de vision selon les premières constatations.La bonne samaritaine a conduit Easter après sa découverte chez un vétérinaire de la région, qui a contacté l’organisme pour qu’il prenne la petite bête en charge. «Nous sommes responsables des soins médicaux, dans une clinique vétérinaire de Lachine, et des coûts associés. À terme, nous la placerons en adoption», explique Mme Gouron.Geste salutaireElle salue par ailleurs le geste de la bonne samaritaine sans qui Easter serait morte dans son fossé. «Un grand nombre de gens ne se seraient pas impliqués et auraient passé leur chemin. Ce petit chien doit sa vie à cette bonne samaritaine qui s’est arrêtée et qui l’a conduite en sécurité vers des soins médicaux immédiats» ajoute-t-elle.Easter est maintenant entre bonnes mains, pour le moment du moins, mais sa santé demeure précaire. «Son état de santé général est en cours d’évaluation. Elle reçoit des antibiotiques et d’autres médicaments pour traiter les infections. Nos vétérinaires vont continuer à surveiller l’évolution de sa condition», poursuit Mme Gouron.Selon elle, Easter pourrait être issue d’un élevage, d’une usine à chiots. «Il est possible qu’un éleveur ait décidé de s’en débarrasser parce qu’elle ne convenait plus. Les usines à chiots et les éleveurs de fond de cours n’ont pas beaucoup de considérations pour leurs chiens, ce sont des machines dont les chiots sont des profits. Easter n’est qu’un des nombreux chiens dont ils se débarrassent de façon cruelle», conclut Mme Gouron.Mardi, sa gardienne indiquait qu'Easter prenait du mieux, mais qu'elle devait porter des «vêtements» pour protéger ses brûlures lorsqu'elle sort à l'extérieur.


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  • Une chienne ayant subi d’atroces mutilations a été découverte mardi dernier, vivante mais à l’agonie, dans un sac-poubelle qui avait été jeté dans une benne de la décharge publique de Cers.Soixante-dix plombs de chasse dans le corpsSoixante-dix plombs de chasse ont été retirés du corps de la pauvre bête par le vétérinaire qui l’a opérée. La chienne, de type épagneul breton, a reçu plusieurs décharges, dont une à bout portant au niveau du cou qui a perforé la jugulaire."Trouvant que cette chienne ne mourrait pas assez rapidement, son bourreau s’est acharné à coups de crosse ou de bottes sur sa tête et son corps. Il a ainsi provoqué des plaies et d’énormes ecchymoses. Pensant avoir achevé son “travail”, il l’a enfermée dans un sac-poubelle et jetée parmi les ordures", a insisté la représentante de l’association du comité de soutien à la cause, Michèle Perlini.Ni vu, ni connuNi vu, ni connu, l’animal aurait dû être broyé ou incinérée avec l’ensemble des autres déchets. "Malgré les 70 plombs retrouvés dans le corps de cette pauvre chienne et sans compter le nombre de coups qu’elle a reçus, cette bête respirait encore quand elle a été découverte par un jeune homme." Ce dernier aurait entendu les très faibles gémissements provenant de ce sac. Il a eu alors la curiosité de l’ouvrir quand il a découvert cet horrible spectacle. Sans hésiter, il l’a transportée dans une clinique vétérinaire pour essayer de la sauver."Elle est tirée d'affaire"C’est le docteur Lætitia Tournier de Portiragnes qui s’est chargée de soigner l’animal. "Nous lui faisons des soins trois fois par jour, a expliqué la praticienne. Elle mange bien et est tirée d’affaire. Le jeune homme qui l’a trouvée se propose de la garder chez lui, le temps qu’on lui trouve une famille. En revanche, pour le moment, elle a peur des hommes."L’animal, âgé de huit ans, est tatoué. Retrouver son propriétaire devrait être une formalité. Cela permettra peut-être d’avoir une explication sur ce geste.


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  • Le ministère public demandait une peine de prison avec sursis de cinq à six mois et l'interdiction de possèder un animal domestique à l'avenir. Le tribunal de grande instance de Pau a finalement décidé, mardi soir, de condamner l'ancien maître de Victor à une simple amende de 500 € avec sursis pour les mauvais traitements infligés à son chien.

    Le jeune homme de 29 ans, domicilié à Mauléon, se voit effectivement retirer le droit à la possession d'un animal de compagnie. Et devra, en outre, verser des dommages et intérêts à la SPA (locale et nationale) ainsi qu'à la Fondation Brigitte Bardot. Des structures emblématiques de la défense de la cause animale qui se sont portées parties civiles dans cette triste affaire.

    Les faits remontent au 21 avril dernier, en Soule. Ce jour-là, Victor - qui s'appelle alors Rox - est trouvé gisant sur le bitume, en plein centre de Mauléon. À 6 ans, le haut labrador de six ans, croisé de patou des Pyrénées, devrait faire 40 bons kilos. Il n'en pèse plus que 19. Et son pelage terne ne peut masquer le fragile squelette d'un animal famélique à bout de forces.

    La police municipale, puis la brigade locale de gendarmerie, mène donc l'enquête. Avec succès. Très vite, un témoin désigne un appartement du bourg.

    Privations de nourriture

    Le propriétaire, un jeune homme à la santé précaire, mal sorti d'un divorce, chômeur, est identifié. Il avoue. Depuis trois mois, le chien souffrait de privations de nourriture et ne sortait pratiquement plus, même pour les besoins. Mais pire, dans un accès de colère, son maître avait fini par le jeter par la fenêtre. C'était le 21 avril. Croyait-il vraiment que son compagnon de misère était mort comme il l'a d'abord prétendu ?

    Le tribunal n'a pas eu l'occasion de lui poser la question, hier. Le Mauléonnais, dont la cruauté a suscité un vif émoi bien au-delà de la Soule - une pétition a réuni plus de 16 000 signatures sur Internet -, n'a pas jugé bon de se présenter devant ses juges, ni de se faire représenter. Une faute inexcusable de plus, aux yeux du ministère public comme des parties civiles. Me Tucoo Chalat, pour la SPA du Béarn y voit un « signe de lâcheté » de trop. « Ce chien, c'était un exécutoire ! Plutôt que d'aller voir un psychiatre, on lance son chien par la fenêtre ! Un animal sans défense ! Et puis, on part à la pêche comme si de rien n'était…»

    Et d'en conclure, indigné, qu'«il y a des animaux qui font preuve de plus d'humanité que certains humains». Me Leverbe, représentant 30 millions d'amis et la Confédération des SPA, puis Me Spiteri pour la Fondation Brigitte Bardot enfonceront ensuite le clou en invitant le tribunal à se montrer ferme, dans un souci pédagogique. Le jugement a pu les surprendre, mardi soir.

    «Il y a des animaux qui font preuve de plus d'humanité que certains humains»

    Des plaidoiries, Victor n'a naturellement rien entendu. Mais sur les marches du palais de justice, celle qui veille désormais sur lui, Marianne Mondon, assure qu'il peut se passer de pareille « thérapie ». « Quand il entend une voix d'homme un peu forte, il a encore tendance à se coucher à terre. Mais il n'est pas vraiment traumatisé. C'est un chien très gentil, très sociable. On me dit souvent qu'il a « une bonne tête » ! »

    Victor le labrador martyrisé a retrouvé une allure athlétique et son poids de forme, avec 37 kg. Beaucoup mieux nourri, son pelage a viré du blanc pâle à un beige doré. Il est méconnaissable. Seul son nom, n'a pas changé. «Victor, c'est le nom que ceux qui l'ont trouvé dans la rue lui ont donné. Je l'ai gardé, explique Marianne Mondon, gendarme à Mauléon, parce qu'il lui va bien. »

     


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