• Victime d'un malaise cardiaque au cours d'une promenade, un homme qui habite près de Sarrebourg, dans le département de la Moselle, a été sauvé par sa chienne extraordinaire âgée de 12 ans, a rapporté samedi le journal le Républicain lorrain. Cette femelle berger allemand, Roxane, qui a sauvé son maître grâce à un réflexe peu banal, est devenue ces derniers jours la star de son village, une célébrité.Selon le journal, comme tous les jours, Dédé, âgé de 58 ans, et son chien partent de leur maison pour la promenade habituelle dans la forêt.  Au bout de quelques instants, l'homme vacille et s'assoit dans la neige qui tombe en abondance. Il perd tout d'un coup connaissance et s'effondre.La chienne a alors joué un rôle crucial ne perdant pas une minute. "Elle a aussitôt couru vers le village pour trouver de l'aide", a raconté Yolande, l'épouse de Dédé. "Le chien a tourné autour de nous en aboyant, en pleurant, en regardant en direction de la forêt," a expliqué l'un des villageois. On a immédiatement suivi le chemin indiqué par le chien, pour tomber rapidement sur l'homme "inconscient, recroquevillé sur lui-même, le pouls presque éteint, à la température descendue à 32°C". Des secouristes médicaux sont également arrivés sur place. Après quelques heures passées à l'hôpital, selon la source, Dédé a retrouvé son domicile.


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  • C'est un riverain, alerté par les aboiements de l'animal qui a prévenus les pompiers. Arrivés devant le n° 39 du boulevard Victor-Hugo, a  16 h 30, jeudi 7 avril, ceux-ci n'ont pu que confirmer les craintes du voisinage : un chien encore vivant était prisonnier au fond d'un bassin de décantation en ciment. Au fond du puisard profond de 4 mètres, les pompiers firent une autre découverte. Le chien de berger au pelage noir ponctué d'une tache blanche sur la poitrine avait une oreille sectionnée et sa cuisse gauche fracturée avait les chairs en charpie. Transporté chez le vétérinaire par les agents de la SAGPA, la société chargée du service de la fourrière municipale, le chien a été immédiatement euthanasié.  Il n'avait pas d'autres blessures sur le corps et la coupure de son oreille était cicatrisée. Mais c'est la première fois que l'on m'amenait un chien dans un tel état », précisait hier le vétérinaire. Pour Anne Sanchez, la directrice de l'antenne toulousaine de la SPA, qui va déposer plainte auprès du commissariat de Colomiers, le chien pourrait avoir été victime de sévices. L'état de son arrière-train a vif et atrocement meurtri pourrait également être la conséquence d'un accident de la circulation. Mais quelle que soit l'origine de la blessure rien ne permet d'expliquer comment l'animal s'est retrouvé prisonnier au fond d'un bac de décantation gorgé de boue et d'eau usée. 


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  • L’existence normale d’un chien ordinaire Cent quarante neuf chiens d’un coup à la veille de Noël : c’est un énorme contingent dans une période où les abandons sont toujours nombreux. Pourtant dans les refuges, on s’organise, on trouve des solutions, même si elles ne peuvent être que temporaires. Chacun trouve une affectation et tout de suite, le travail de resocialisation commence. Les chiens sont nourris trois fois par jour, par petites quantités. A leur arrivée, ils auraient mangé leur assiette avec leur repas, tant ils ont été privés de nourriture dans leur élevage. Peu à peu, ils comprennent que les repas sont servis à heure fixe, qu’ils ne seront pas oubliés pendant des jours : ils apprennent l’existence normale d’un chien ordinaire. On les lave, on les toilette, on coupe les poils inextricablement emmêlés, en un mot on les rend propres et on leur rend l’apparence de leur race. Les vétérinaires ont, dès leur arrivée dans les refuges, donné des consignes au cas par cas. Les traitements sont appliqués, les quarantaines observées et très vite, le mieux se fait sentir : les chiens reprennent du poids et des forces, les maladies de peau cèdent du terrain, les ulcères se referment et les conjonctivites régressent. Stérilisations, tatouages et vaccinations commencent, au fur et à mesure que la santé des chiens le permet. Certains chiens apprennent à marcher en laisse. Pour les rescapés de Limoges, chacun trouve un moment supplémentaire, une caresse de plus, une gourmandise en sus.Pour mener à bien leur sauvetage, les refuges ont besoin d’aide : appel est lancé pour récupérer des couvertures, des coussins, des joujoux, des croquettes, des couffins. Par ailleurs les dons financiers qui parviennent à la Fondation Assistance aux Animaux sont évidemment bienvenus : car les chiens ne sont pas adoptables tout de suite et certains ont besoin d’un suivi à moyen terme avant de pouvoir briguer une nouvelle famille. Ceux qui sont émus par l’extravagante épopée des Cockers de Limoges peuvent aussi postuler pour devenir famille d’accueil d’un rescapé ou le parrainer. Toutes les aides sont bienvenues pour assurer à ces chiens arrachés à l’enfer un avenir décent. Quand ils auront repris confiance, que leurs maux physiques auront été endigués définitivement, qu’ils sauront à nouveau comment se comporter dans une famille, ils auront besoin qu’on leur offre un foyer où ils sauront aimer et être aimés, oubliant leur calvaire passé. C’est une affaire de patience et d’amour.


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  • Dix heures d’interventio Animaliers, soigneurs et bénévoles, ils sont venus de tous les refuges de la Fondation, en camion, pour prendre en charge les Cockers. Et d’expérience, ils s’attendaient au pire. Pourtant, quand ils ont pénétré dans la propriété, le cœur leur a manqué. Dans une carcasse de voiture, 14 chiens sont entassés, se poussant en permanence pour obtenir une place sur la banquette défoncée et souillée au-delà du possible. Il y a là 6 ou 7 autres épaves, également « habitées ». Dans des caravanes hors d’âge et d’usage, toute une population de chiens squelettiques, couverts d’excréments, de gale et de teigne se disputent une gamelle d’eau croupie, quelques croquettes moisies. Dans un chalet de 12 m2, pas moins de 20 Cockers cohabitent sans lumière et bien entendu sans hygiène. Et partout dans le plus petit espace, des cages contenant des prisonniers de plusieurs semaines, plusieurs mois. La pauvre Princesse, enfermée depuis sa mise-bas, veille comme elle peut sur ses trois petits qui ont déjà deux mois. Les enquêteurs de la Fondation recueillent des chiens aux yeux crevés, aux pattes cassées. Certains sont vieux, d’autres ne sont que des chiots : les vétérinaires qui les examinent estiment qu’ils ont de 5 mois à 10 ans. Tous sont affamés, déshydratés, atteints de conjonctivite ou d’ulcères. Mais étonnamment, aucun ne montre d’agressivité. Comme s’ils s’en remettaient, avec le peu de confiance en l’homme qui leur reste, à ces inconnus venus bouleverser leur existence pitoyable. Il ne faut pas moins de dix heures d’intervention pour soustraire les 149 chiens à leur calvaire. A la Fondation Assistance aux Animaux, c’est un véritable plan de bataille qui est mis en œuvre. Selon la gravité de chaque cas, des groupes sont constitués : 22 chiennes sont dirigés sur le refuge de Toulon, 15 vers Brignoles, 17 à Pont Saint Esprit. Carros accueille 45 rescapés, dont une majorité de chiots et Villevaudé, 44, dont les plus physiquement atteints. Enfin, il est décidé d’envoyer les 6 plus âgés à la maison de retraite du Gard pour qu’ils y vivent heureux jusqu’à la fin de leurs jours. Chacun se hâte à sa tâche, conscient que chaque minute compte, et que tout doit se faire dans la douceur. Sur place, on nourrit, on abreuve, en évitant de provoquer des bagarres, en ne cédant pas à la tentation de laisser manger à satiété des animaux privés de tout depuis si longtemps : leur pauvre estomac ne le supporterait pas. On distribue les caresses, on essuie les chiens crottés, on soigne les urgences et on dispatche les rescapés. Enfin les camions démarrent vers des cieux plus cléments.


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  • De la vie, ils ne connaissaient que la faim, le froid, la peur, la douleur : depuis le 17 décembre dernier, 149 Cockers, arrachés à un élevage sauvage de la région de Limoges, ont découvert le confort, l’affection et la satiété dans les 6 refuges de la Fondation Assistance aux Animaux, où tout est mis en œuvre pour qu’une seconde chance leur soit offerte. De pitoyables victimes, à la merci d’une femme qui vivait son rêve sans un regard pour ceux auxquels elle n’apportait que le malheur. A 57 ans, Liliane X avait une passion maladive pour les Cockers. Elle voulait en posséder de tous les types existants : anglais, noirs ou dorés, américains à longues franges, dans toutes les couleurs, voire dans toutes les nuances. C’est ainsi qu’au fil d’années de reproduction jamais maîtrisée, elle s’est retrouvée à la tête d’un cheptel de 149 chiens, dont elle était bien incapable de s’occuper, mais dont elle n’a jamais voulus se séparer. Ses Cockers étaient sans doute des bibelots vivants qu’elle collectionnait sans les entretenir. Au lieu-dit Le Genévrier, près de Peyrat-le-Château, c’est un mouroir que dirigeait Liliane X.Les voisins s’étaient plaints : des chiens hagards, affamés et d’une saleté indicible envahissaient parfois leurs jardins, éventraient leurs sacs poubelles, pénétraient chez eux avalant toute la nourriture qu’ils pouvaient trouver. On entendait des aboiements et des gémissements continuels s’échappant de « l’élevage ». Il régnait aux abords du terrain où étaient parqués les chiens une odeur pestilentielle qui ne semblait pas déranger la propriétaire. Et depuis deux ans, la Direction de la cohésion sociale et de la protection des personnes avait l’œil sur Liliane X. On lui avait demandé de mettre son établissement aux normes. Promesses jamais tenues de l’intéressée. On lui avait conseillé de ne garder que 9 chiens, soit le maximum qu’un simple particulier puisse posséder chez lui. Mais pour elle, pas question de se séparer de l’un ou l’autre de ses trophées. Enfin ce 17 décembre, l’ordre du Préfet tombe, le feu vert pour ouvrir les cages et récupérer les animaux martyrisés du Genévrier.


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