• Je ne fais plus partie des vivants. Inutile d'appeler pour moi. On m'a retrouvé mort ce matin dans mon box, au refuge.
      Et oui , ça arrive, et même trop souvent, car nous sommes comme vous, sensibles et intelligents, et comme vous nous pouvons mourir de tristesse de détresse de solitude de désespoir car nous sommes les chiens de personne , les chiens de refuge , et à part les bénévoles , personne ...ne s'occupe de nous , dans cette société stupide. Alors voilà , je suis mort , j'avais 6 ans , je n'étais pas heureux , j'étais craintif et mal dans ma peau. J'étais toujours tout seul au fond de mon box, je ne faisais que me cacher , me cacher , comme je pouvais , qui sait.. peut être je serai mieux dans l'autre monde. De toute façon j'étais en prison , dans un box de refuge , et je perdais du poids à tout va... à quoi bon... j'espère que ma mort servira à quelque chose. Occupez vous bien des autres , mes compagnons d'infortune , et faites en sorte qu'ils soient adoptés plus vite , plus vite , car la prison on en peut plus... voilà..
      j'étais très beau mais personne ne m'a adopté......
      je m'en vais tout seul , comme je suis arrivé , tout seul... une vie tout seul....


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  • C'ESTun pauvre labrador, de couleur fauve. Il a été retrouvé par l'employé de
    l'Asapa, Cédric Robert, du côté de la Croix d'Ardalu à Rethel. Le malheureux
    chien, fait plutôt tout de suite penser à une femelle, tant ses testicules sont
    pendantes, telle des mamelles. « C'est un mâle en réalité, et il a le cancer
    des testicules, personne ne s'est occupé de lui, en tout cas son maître l'a
    laissé dans ce triste et lamentable état », explique le vice-président de
    l'association de Sud-Ardennes pour la Protection des RETHEL (Ardennes).
    Divaguant et victime de carences, un chien a trouvé refuge à l'Asapa. Hélas pas
    pour longtemps, il sera euthanasié, et son maître recherché.

    animaux.« Depuis 17 ans que je suis ici au refuge, j'ai rarement vu un cas pareil »,
    confirme René Desimeur.
    « J'ai dû voir ça trois ou quatre fois depuis que je suis là, un chien dans un
    état aussi pitoyable et triste, ce n'est vraiment pas courant ».
    Soins trop chers

    Robert Cédric l'employé a déjà vu une situation similaire
    il y a trois mois. C'était un chien qui avait une maladie de la peau.
    En tout état de cause, le refuge d'Acy-Romance n'a pas les moyens financiers
    d'assurer au labrador sa survie.
    « Pour le soigner, il faudrait entre 3.000 et 4.000 euros, il faut lui enlever
    la tumeur, lui assurer sa chimio, bref le refuge ne peut pas suivre », explique
    le vice-président.
    En effet, jusqu'à présent, l'Asapa a déjà déboursé 1.000 euros pour les soins
    des animaux, présents à Acy-Romance. Et les rentrées d'argent que procurent les
    adoptions ne suffisent forcément pas à remplir les caisses de manière à soigner
    toutes les bêtes, en tout cas pas le labrador que l'Asapa a recueilli samedi.
    « Dès que nous l'avons accueilli au refuge, on a fait appel au vétérinaire,
    mais ce qui est malheureux, c'est que des chiens soient ainsi livrés à
    eux-mêmes et les maîtres les laissent ainsi traîner en souffrance ».
    D'ailleurs ces actes de cruauté animale sont sévèrement punis.
    L'Asapa a contacté la gendarmerie de Rethel pour qu'elle ouvre une enquête sur
    ce cas d'abandon de soins et également de divagations. Autant dire que le
    propriétaire risque une sévère amende, voire la prison.
    De son côté l'Asapa n'aura pas d'autres choix que d'euthanasier le labrador…


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  • C’était un jour de février 2011, le 16 je crois, un mercredi soir. Le téléphone sonne, une dame m’appelle au secours pour un petit chien dans une cité sordide de Dreux, encore une… Elle habite au 5ème et dernier étage de l’un des innombrables immeubles de cette cité et, sur le balcon voisin du sien, mais éloigné, car situé dans l’autre cage d’escalier, un petit chien, « gros comme un chat » me dit-elle, vit dans une boîte de transport pour chat, au 5ème en plein vent côté nord, depuis… début octobre. Il pleure, il geint, la dame, qui aime les animaux, n’en peut plus. Elle me dit avoir eu mes coordonnées par une dame de plus de 80 ans, mon « indic » dans cette cité où je suis déjà intervenue pour retirer une petite York, LOLA, martyrisée par une personne handicapée.
    Le lendemain, armées de nos cartes d’enquêtrices de L’Homme et son Chien, Myriam et moi débarquons chez la dame du petit chien, à l’heure précisée par la voisine. Nous nous présentons, rentrons chez elle et commençons à la questionner sur son petit chien. Nous allons sur le balcon : 1,5 m2 au maximum, une boîte de transport pour chat et un pot de fleur avec des crottes dedans… Rien d’autre, pas d’eau… Nous rentrons avec le chien, un petit croisé Jack Russel – Cavalier King Charles, adorable, il nous fait une super fête, trop content que l’on s’intéresse enfin à lui. La longueur de ses griffes en dit long sur l’exercice qu’il peut faire. Nous reprenons les questions, pourquoi, pourquoi ce petit chien de poche vit-il sur le balcon ? Réponse déconcertante, mais répétée maintes fois : « Pour qu’il soit à son aise ! » « À son aise, mais madame, il fait si froid, le vent au 5ème étage côté nord, c’est mortel ». Le vide autour de cette petite plate-forme, les barreaux au travers desquels il peut passer sans problème, pas d’eau, un pot de fleur pour faire ses besoins, mais pourquoi ? La réponse est toujours la même : « Pour qu’il soit à son aise ! ». Je lui annonce que nous allons repartir avec lui, qu’il passe son temps à pleurer et pour cause, qu’il n’a pas à boire, qu’il est seul dans un froid glacial, pauvre petit chiot, pauvre petit être sans défense… Elle commence à pleurnicher, parce que l’on va lui retirer son chien, mais finalement, elle préfère s’en prendre à la voisine, aux voisins, on lui a soi-disant volé sa poussette sur le palier, qu’a-t-elle fait de mal, elle fait juste vivre un chiot sur un balcon minuscule en plein froid et alors ? Il venait juste de faire des températures inférieure à – 15 ° C. J’en ai froid dans le dos.
    Les jours passent, Willy est très attachant… Willy, Willou, notre Willy, notre petit Willy, comment ne pas le garder celui-là encore. Si petit et avec une si grande personnalité. Un personnage ce p’tit chien, un ange, un amour.
     


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  • Astrid, Jocelyn et moi nous avons décidé de ne pas prolonger la bien triste de vie de Volka. Elle a été euthanasiée ce matin après avoir fait tous les examens nécessaires : échographie, ponction et analyse du liquide, radio et bilan sanguin.
    Elle avait du mal à respirer, à faire ses selles, à se lever et se coucher. Son abdomen était plein de liquide qu'il aurait fallu faire ponctionner au moins une fois par semaine en lui plantant une aiguille dans le ventre, il paraît que ça ne fait pas mal...
    Ses poumons aussi étaient pleins de liquide.
    De plus, elle pouvait ne pas supporter le traitement pour son coeur, énorme et qui appuyait sur sa trachée, la déviant, d'où sa respiration difficile.
    Ses pattes arrière étaient totalement dépourvues de muscles et sa bouche était complètement pourrie. Tout ça par manque total de soins ! A sa sortie de cette pourriture d'élevage, de cette vie d'esclavage à reproduire sans cesse pour engraisser ses bourreaux, elle aurait dû être soignée : pour son coeur, pour son arthrose et au niveau de sa bouche. C'était un minimum.
    VOLKA avait servi à la reproduction jusqu'à 10 ans, puis elle avait été adoptée par un couple qui, se séparant aujourd'hui, l'a abandonnée mercredi 28 décembre, la dame étant obligée de retravailler et VOLKA ne supportant pas la solitude.
    Astrid, Jocelyn, leurs enfants, leurs 4 chiens et leur chat ont alors accueilli VOLKA à bras ouverts, malheureusement pour bien peu de temps.
    Nous avons décidé d'abréger des souffrances qu'il était difficile de quantifier, l'espérance de vie de VOLKA étant très limitée et la qualité de cette vie résiduelle pouvant être dégradée encore davantage par un traitement cardiaque lourd et des diurétiques.
    Petite VOLKA, nous aurions pourtant tellement aimé te donner une jolie fin de vie, tu le méritais tant !


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  • Le lundi 6 juin 2011 vers 18h00, la fourrière de l’Aigle m’appelle. Un monsieur a trouvé deux bébés Labrador dans un champ et veut s’en débarrasser. J’appelle cette personne qui habite dans l’Orne au-delà de Nogent-le-Rotrou. Il me dit que les deux puces vont bien, qu’elles ont un peu de mal à manger mais qu’il a mis les croquettes dans l’eau et que ça va. Nous convenons que leur fille retrouvera Sébastien, qui travaille pour L’Homme et son Chien à mi-chemin le mercredi 8 à l’heure du déjeuner. Mercredi 13h30, mon portable sonne. Sébastien récupère deux petites chiennes en très mauvais état, l’une a le cou criblé de trous. Il paraît qu’ils ne s’en sont aperçus que le matin même, normal puisqu’ils avaient mis les deux petites misères squelettiques dans… des clapiers à lapins et les avaient laissées là depuis le dimanche 5 juin avec juste des croquettes trempant dans de l’eau et de l’eau. Quelle bande de… si j’avais su, j’aurais sauté dans ma voiture le lundi soir et je serais allée les chercher ! Nous avions perdu un temps précieux…  Dès l’arrivée de Sébastien, nous fonçons chez notre véto. Les deux puces sont dans un carton de bananes avec un peu de paille, il fait très chaud, elles ont passé 3 jours dans un clapier à lapins avec une forte chaleur, elles sont complètement déshydratées, elles sont maigres, très maigres. La plus chétive a le cou criblé de trous. Les trous sont bourrés de vers jaunes. Elle respire tout doucement, elle suffoque, elle est à l’agonie. Nous arrivons chez le véto, ils s’occupent de la puce immédiatement, piqûres, perfusion et opération immédiate, son cou est pourri, gangrené… Nous laissons sa sœur avec elle, sous observation et… pour ne pas les séparer. Les jours qui suivent sont cruciaux pour la puce que nous avons appelée Toscane. Taïga sa sœur, récupère vite. Nous leur donnons des aliments spécialisés hyper nutritifs. Toscane a du mal à reprendre le dessus, un abcès se forme dans sa gorge, là où elle a été opérée, au niveau des trous. Quelques jours après, nouvelle opération, nouvelles craintes qu’elle n’arrive pas à récupérer, qu’elle n’arrive pas à s’en sortir. Tout le monde s’accroche. Il y a quelqu’un près d’elle 24h/24h et… sa soeur Taïga. L’abcès revient à nouveau, nouveau traitement, tous les deux jours nous sommes chez le véto pour contrôler. Cela prendra 5 semaines pour que le risque soit complètement écarté et, qu’enfin, nous soyons sereins quant à l’avenir de Toscane. Dimanche 31 juillet, appel de Rosa, une dame âgée d’une cité de Dreux qui veille sur les chiens et chats de sa cité. Une femme qui trafique avec les chiens veut se débarrasser d’un chiot. Nous nous rendons sur place. Elle a disparu. Nous enquêtons une bonne partie de l’après-midi, nous finissons par retrouver sa trace et… son adresse. Nous nous rendons sur les lieux. Nous arrivons dans l’une des pires cités de Dreux, nous sonnons à sa porte, elle l’entrouvre, refuse que nous rentrions et… nous balance un chiot que j’attrape, le tenant fermement. Elle se ravise et… lui arrache son collier. Elle me demande alors : « Où est la chienne ? », « Mais qu’elle chienne ? » je lui réponds et en même temps, je comprends… Rosa lui avait fait croire que nous allions lui donner une femelle en échange de ce petit mâle, comme ça elle pourrait la faire reproduire et poursuivre son trafic de chiots. Nous ne traînons pas et repartons avec notre butin. Elle, elle a gardé le sien : le collier. Le petit, âgé de 2-3 mois, prostré, est collé contre moi pendant tout le trajet. Gavroche va rejoindre Toscane et Taïga. Le dimanche 7 août 2011, un jour gravé dans ma mémoire, coup de fil, une famille « intéressée » par Toscane ou Taïga, vient les voir vers 14h00. Le verdict ne tarde pas, ils décident de ne pas les séparer et… de les prendre toutes les deux ! C'était mon rêve. Nous les suivons chez eux, à une bonne cinquantaine de kms. Pour ne pas laisser Gavroche seul alors que nous allons le séparer de ses deux copines, nous l’emmenons avec nous. Une belle maison en pleine campagne dans un écrin de verdure de 7000 m2… un paradis. Un beau berger allemand et un chat nous attendent. Les présentations sont vite faites, je plaisante en disant que nous allons oublier Gavroche en repartant tellement il serait si bien là lui aussi. Ysée, la plus jeune des trois enfants a les yeux qui brillent à cette idée. Nous prenons un verre tous ensemble pour fêter l’adoption des deux petites sœurs. Le cas de Gavroche revient sur le terrain et, au final, il est lui aussi adopté par cette super famille. Je n’y crois pas, c’est merveilleux, un véritable conte de fée pour ces trois petits qui, quelques jours, 2 mois auparavant étaient voués à des destins bien sombres ! Le lendemain c’est ma fête et 3 jours après mon anniversaire. Ce fut le plus beau cadeau de toute ma vie ! Une après-midi qui restera dans ma tête et dans mon cœur. Une famille rare et formidable, des personnes de cœur, avec de vraies valeurs, inoubliables.


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