• De mémoire de vétérinaire, en occurrence notre présidente Raoudha Mansour qui le tient dans ses mains sur la photo, du jamais vu dans l’horreur !
    Une adhérente a trouvé sur la chaussée de Nabeul le corps d’un chat qu’elle pensait mort ; elle s’est arrêtée pour déposer la masse méconnaissable hors de la chaussée ; c’est alors qu’elle a entendu le gémissement. Le chat était VIVANT !
    Elle l’a ramené, bouleversée, à SOS Animaux. Personnellement, j’étais sur place mais n’ai pas voulu le voir ; j’entendais les commentaires des personnes présentes, je voyais les visages bouleversés dont celui de Raoudha.
    Un corps comme brûlé par les flammes ou l’acide, rigide, pattes déformées ou rongées, bouche littéralement collée yeux presque clos, une bête souffrant certainement horriblement et depuis combien de temps ?
    On a du mal à imaginer ce chat « tombant » accidentellement dans les flammes ou dans une bassine d’acide qui traînait quelque part… Force est de supposer que cela est l’effet d’un (mauvais) traitement, de la maltraitance par des humains.


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  • Après avoir reçu 15 plombs le jour de l'ouverture de la chasse, «Nougat» a réussi à rentrer chez lui, mourant. Il va mieux aujourd'hui. Ses propriétaires restent choqués. «Si cette histoire pouvait dissuader ne serait-ce qu'un chasseur de tirer sur un chat… Si ce témoignage pouvait convaincre un maître de chat(s) de le(s) mettre à l'abri, alors notre mésaventure n'aurait pas été inutile», confient Anne et Alain. Parents de quatre enfants, ces Franciliens installés depuis 2008 dans un paisible village du canton de Cadalen (1) sont aussi les heureux propriétaires de «Nougat», «un chat gentil comme tout, une vraie pâte». Mais ce joli matou de 3 ans, croisé de Sacré de Birmanie, a échappé par miracle à la mort. Il nous raconte ce qu'il lui est arrivé dans une «Lettre ouverte au chasseur qui m'a cru mort». «À quelques pas de chez moi, tu m'as tiré comme un nuisible… J'ai dû m'évanouir sous la déflagration, ça m'a sauvé la vie. Abattu le dimanche 9 septembre, jour de l'ouverture de la chasse, j'ai rampé, mètre après mètre, heure par heure, jusqu'à la maison. J'y suis parvenu, à moitié mort, deux longs jours plus tard, mardi soir. Mes maîtres n'ont pas compris : je n'étais que souffrances et douleurs, partout où ils me touchaient, ils m'arrachaient des plaintes, des pleurs. Mon œil était rempli de pus et de sang, ma patte sans aucun doute cassée.» Le verdict tombera le lendemain à la radio, chez le vétérinaire : «Nougat» a reçu 15 plombs de calibre 8/10. Il est question de lui amputer la patte avant droite (humérus et radius pulvérisés) mais le 18 septembre, il sera opéré avec succès à la clinique vétérinaire de Lameilhé, à Castres, dont Anne et Alain saluent la compétence.

    «Un sport national»

    Aujourd'hui, «Nougat» poursuit sa convalescence. «Immobilisé en cage pendant 3 semaines, il est maintenant enfermé dans un espace de 10 m2 pendant 2 mois. Il boite un peu mais il commence à reprendre du poids.» La famille de «Nougat» a porté plainte à la gendarmerie de Gaillac. «Mon mari a fait le tour de tous les chasseurs du coin et a aussi informé le maire. On sait bien que pour les chasseurs, tirer sur un chat est un sport national. Pour eux, c'est un concurrent, un chasseur de lapins, mais le nôtre n'a jamais attrapé la moindre souris.» Cette histoire a bouleversé toute la famille, surtout les quatre enfants qui cherchent à comprendre la raison de ce geste. Alexandre, 12 ans, a fait deux dessins de son héros de chat pour effacer le traumatisme. Désormais, plus question de laisser sortir «Nougat» les dimanches de chasse.


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  • MONTCORNET (Ardennes). Deux chiens de chasse sont morts empoisonnés, le troisième a été sauvé in extremis. Une enquête est ouverte.

    Jeudi dernier, Justin Chabot s'en va à la chasse de bon matin. Domicilié dans la rue des vieux prés, à Montcornet, cet artisan joue les rabatteurs, dans les environs de Monthermé. A son retour en fin d'après-midi, il file voir ses quatre chiens, restés pendant la journée dans leur chenil. Deux sont morts. Dans le même enclos, une femelle, également victime de vomissements et retrouvée la bave aux babines, se trouve en piteux état. Perfusée pendant 24 heures par un vétérinaire, elle sera sauvée. Les symptômes des trois drahthaar - des chiens de chasse - ne laissent guère de place au doute : ils ont été empoisonnés, probablement au curater, un insecticide désormais interdit. Le lendemain, Justin Chabot dépose plainte à la gendarmerie de Renwez. Des militaires viennent constater les dégâts. Des traces de pas sont relevées. L'auteur des faits aurait lancé en direction du chenil des boulettes de viande empoisonnées. Celles-ci se seraient écrasées sur les grilles de ce dernier avant qu'un des chiens ne gratte la terre pour ramener la viande dans l'enclos. Au pied des grilles, le poison était encore en quantité suffisante pour tuer un des chats du quartier, venu goûter à ce mélange de foie et de cœur quelques heures après que les chiens aient été intoxiqués. « Ils sont morts dans d'atroces souffrances, regrette M. Chabot. J'aimerais que l'enquête aboutisse. C'est ignoble de faire ça. » S'agit-il du geste d'un « canophobe » virulent ? « J'en sais rien… C'est peut-être une vengeance de chasse, ou quelqu'un du village. ça fait vingt ans que j'ai des chiens dans ce chenil, il y a jamais eu de problème ». Aucun précédent de ce genre n'a été recensé au cours des dernières années à Montcornet. A en croire M. Chabot, le bilan aurait pu être bien pire : « Ce jour-là, ma femme était dans la maison avec nos enfants, les chiens n'étaient pas bruyants donc celui qui a fait ça ne l'a pas fait sur un coup de tête. Surtout, le poison aurait pu être amené dans la maison par un chat ou un chien et contaminer mes enfants… » Une enquête est toujours en cours.


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  • Dans la nuit de jeudi à vendredi, un homme a tué sa chienne à Cambrai (Nord).
    Complètement ivre, il a utilisé une massue et un tournevis pour frapper à mort son berger malinois.
    Placé en garde à vue, il a été ensuite présenté au parquet en vue de sa mise en examen. Il a été placé en détention provisoire samedi.
    Le prévenu a comparu lundi devant le tribunal correctionnel de Cambrai pour actes de cruauté sur un animal domestique.
    Il a expliqué que le chien avait voulu le mordre et qu'il l'avait puni car il avait mangé ses poules !
    Les juges l'ont condamné à 15 mois de prison dont 13 fermes.


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  • Depuis sa médiatisation, la monstrueuse affaire des 100 chiens de traineaux tués à Vancouver ne cesse de faire parler d’elle. Rappelez vous, l’effroyable histoire à éclatée au grand jour lorsque le bourreau des chiens huskys à porté plainte contre la société qui l’employait. Il réclame des dommages et intérêts pour le stress subit lors du massacre des pauvres bêtes qui à selon lui « détruit son âme ». Suite à cela, une enquête à été ouverte et les gérants de la compagnie responsable de ce bain de sang risquent 5 ans de prison maximum. Suite à la révélation du macabre fait divers, l’opinion publique s’est révoltée et à crié sa colère. Tout n’est que mépris et dégoût en ce qui concerne Robert Fawcett, le tortionnaire des huskys, et la société qui l’employait, Outdoor Adventures Whistler. Des marches de protestation ont été organisées à travers le monde et des pétitions ont été lancées par les défenseurs des droits des animaux qui réclament un changement de législation. Les lois Canadiennes concernant la cruauté animale datent de 1892 et sont aujourd’hui totalement dépassées. Pour faire bouger les choses, beaucoup de sites, blogs et pages Facebook ont également été créés. Dessus, les amoureux des animaux ne ménagent pas leur peine pour exprimer leur indignation et faire en sorte que ce genre de drames ne se reproduise plus. Des menaces de mort contre l’exécuteur des chiens La description du massacre, dont la presse à beaucoup parlé, relate des faits particulièrement atroces. C’est pourquoi Robert Fawcett est aujourd’hui un homme traqué qui doit se cacher pour sa sécurité. En effet, il à reçu beaucoup de menaces de mort provenant de gens écœurés par l’affaire. Alors que les accusations pour cruauté envers les animaux sont en attente, l’homme à déclaré souffrir de « syndrome post-traumatique complexe » ainsi que de problèmes d'angoisse et  de concentration. D’autres informations concernant le jugement de cette affaire en justice et les condamnations devraient être communiquées sous peu. Un cas isolé ? Les cas de cruauté envers les animaux ne sont malheureusement pas rares et l’histoire des 100 huskys en rappelle d’autres. Notamment celle de cet homme qui a été jugé pour avoir laissé ses chiens de traineaux affamés dans sa propriété du Colorado (USA). Trente-cinq autres chiens avaient également été retrouvés morts dans une fosse commune. Celui-ci avait alors écopé de la peine maximale pour son crime, à savoir 90 jours de détention ferme et l’interdiction de posséder un animal pendant 2 ans. Cependant, sa licence de loueur de chiens de traineaux ne lui a jamais été retirée…

     


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