• Un soir de juillet 2011, nous allons voir un groupe de chats qu’une personne nourrit tous les soirs vers 11h00, à la tombée de la nuit, dans une rue d’un quartier de Dreux où les grands immeubles ont été abattus pour laisser place à de petits immeubles de deux étages flambant neufs, encadrés par de jolis petits jardins. Cette personne m’avait appelée au secours par manque de moyens pour acheter la nourriture et parce que les gens du quartier toléraient la présence de ces chats lorsqu’ils vivaient dans leurs vieux immeubles mais, à présent, ils n’en voulaient plus dans leur quartier tout neuf, parce que « ça faisait sale » !
    Nous arrivons avec un stock de boîtes et nous observons cette quinzaine de chats qui se jette sur la nourriture. Des chats extrêmement sauvages, car poursuivis et caillassés régulièrement, ils sont jeunes, les femelles attendent des petits, il y a aussi des chatons, une catastrophe !
    Soudain, très en retrait, j’aperçois un chat, filiforme, extrêmement maigre. Il approche lentement, tapis par terre, il rampe vers la nourriture. Il regarde à droite, à gauche, se retourne. Il est visiblement terrorisé. Il est maintenant à trois mètres des gamelles. Il attend que les autres aient fini leur festin. Puis, enfin, il peut se rassasier non sans continuer de regarder tout autour de lui. Nous attendons qu’il mange, puis, comme il se déplace toujours lentement, nous tentons de l’attraper. C’est facile, il n’oppose pratiquement aucune résistance. C’est un chat qui, contrairement aux autres, n’est absolument pas sauvage.
    C’est alors que, dans la lumière d’un réverbère, nous nous apercevons qu’il a toute la tête et le cou pelés. Nous le mettons dans une boîte de transport et le ramenons à la maison. C’est une chatte, on la baptise Sidonie. Le premier objectif est de la retaper. Elle mange bien. Nous avons un doute sur le fait qu’elle attende des petits. Nous faisons des tests chez le vétérinaire par rapport à sa pelade et à d’éventuelles maladies qu’elle pourrait avoir. Rien. Nous ne savons pas trop d’où vient sa pelade. Quelques semaines passent, Sidonie est devenue une belle chatte, ses poils repoussent. Nous la faisons stériliser et identifier. Tout va bien. Puis, quelques semaines plus tard, ses poils retombent. Nous lui donnons des croquettes spécialisées car nous soupçonnons à présent des problèmes d’allergie. C’est bien ça. Ses poils repoussent et ne tombent plus, tout est stabilisé.
    Nous retournons enquêter dans la cité et comme tout se sait, nous arrivons rapidement à savoir que Sidonie a été chassée de chez elle car ses maîtres ne voulaient pas dépenser d’argent pour la soigner et ils ont aussitôt repris un chaton… une situation malheureusement classique. On prend un animal pour profiter de sa compagnie en lui donnant la nourriture la moins chère possible, puis, au premier souci de santé, on s’en débarrasse ! Parfois, cela s’explique par un manque de moyens des maîtres, mais il y a d’autres moyens d’agir que de chasser son animal ou de l’abandonner, parfois salement… Souvent, ce n’est pas un manque de moyens, c’est juste pour ne pas dépenser pour un chat ou un chien ! Sans commentaire. Ces gens-là devraient s’abstenir définitivement de prendre des animaux.
    Sidonie est adoptée le 22 octobre 2011. Aujourd’hui elle coule une vie de chat heureux loin de cette maudite cité !


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  • Karine est en colère, son chat a été martyrisé. Sa colonne vertébrale est brisée. Demain, il sera euthanasié. Quant à son petit chat «Cannabis», il a disparu. Qui s'en prend aux animaux ? Le lendemain de la Fête nationale, les deux chats castrés de Karine gambadent dans le jardin familial. Peu enclins à la vadrouille et autre chasse, les deux compères ont l'habitude de rester ensemble sans autre curiosité que celle de rester autour des portes. Mais quelle surprise pour la maîtresse que de voir «Pétunia», l'animal le plus âgé, regagner le domicile en rampant et en miaulant de douleur. Le vétérinaire décèle vite l'indescriptible : une fracture de la colonne vertébrale provoquée par un coup violent et sec. «Peut-être un coup de barre», se désole Karine, en tout cas «un coup délibéré». «Pétunia» est à ce jour toujours chez le vétérinaire, gravement diminué, à tel point que l'euthanasie semble la seule issue pour abréger ses souffrances. Pendant toutes ces attentions portées à l'un, «Cannabis», le petit chat, aurait dû rentrer mais point d'animal. Karine est très en colère. Qui s'en prend ainsi aux animaux ? «Qu'on n'aime pas les chats, je l'entends, mais qu'on soit cruel, je le refuse». Les voisins de Karine, dans le petit quartier calme, sont eux aussi dans l'incompréhension, tous chérissent un animal de compagnie, ils craignent maintenant pour leur vie. «Heureusement qu'une grande solidarité joue dans le quartier, se console Karine toutes ces personnes âgées appellent «Cannabis».» Sans succès. «Ma question est de savoir qui, autour de moi, est capable d'un tel geste ? J'appelle tous ceux qui auraient eu à subir cette violence à la dénoncer au commissariat comme je viens de le faire. Il faut faire cesser ces actes barbares.» Autour d'elle, Karine raconte sa mésaventure, les langues se délient : «J'apprends que d'autres cas de cruauté existent à ce jour dans la cité mariale». Karine et son fils ont fait leur deuil du petit chat et pleurent la santé défaillante du plus âgé.


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  • Chaque année, à la fin de la saison de chasse, des milliers de lévriers espagnols (galgos), sont pendus, jetés dans des puits ou atrocement mutilés de l’autre côté des Pyrénées. Héritage d’une culture, paraît-il, séculaire, autorisant quelques décérébrés à condamnant à la souffrance ou à la mort les animaux qui auront mal chassé.

    Des mouroirs Miraculeusement, certaines de ces bêtes arrivent à échapper à leurs bourreaux : errantes, elles terminent généralement dans des refuges de fortune assimilés à des mouroirs. Voilà pourquoi une nuée d’associations françaises et européennes ont décidé d’agir. Et d’aller directement sur place, en Espagne, récupérer ces animaux martyrs : une longue route pour une belle action. Sensibilisé depuis des années à cette cause, Fabrice Pélix, à Montirat, s’est, lui aussi, résolu à passer à l’action. En créant une association, Dog Park 11, vouée à la protection animale, certes, mais aussi à l’accueil des animaux recueillis et de leurs protecteurs.

    Sauver un chien Explications : "Certains sont prêts à faire des milliers de kilomètres, souvent en covoiturage, pour sauver un chien. Or, rien n’est prévu, de façon sécurisée, dans des conditions optimales pour qu’ils puissent se reposer deux ou trois heures, tranquillement, avant de reprendre la route", constate Fabrice Pélix. Sur un terrain de 800 m2, il a donc décidé, avec la quarantaine de membres qui constituent l’association, d’aménager une sorte d’aire de repos à 8 minutes à peine du péage de Trèbes. "Tout a été réalisé avec l’accord de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations, de laquelle dépendent les anciens services vétérinaires. Pour l’heure, on nous autorise à organiser des escales de moins de trois heures et limitées à neuf chiens. Notre objectif est de tendre vers une capacité de 15 chiens et de mettre en place des installations de type douche pour lutter contre l’hyperthermie des animaux durant leur voyage.


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  •  Au fond d’une cage et au milieu d’une vingtaine de chiens, se trouve un petit croisé caniche, tout gris, recroquevillé, apeuré et tremblant. Comme lui, ils sont des dizaines chaque jour à être récupérés par les employés des centres antirabiques du Mexique. Des chiens et chats de toute race, toute taille, tout âge, et tout état de santé confondus. Après avoir été malmenés par les employés de l’antirabique, et entassés dans un camion, ils sont maintenant entassés par dizaines dans les cages lugubres et vétustes du centre. La loi mexicaine impose un délai minimum de fourrière de 72 heures. 72 heures pendant lesquelles les animaux sont censés être récupérés par leur propriétaire. En réalité, 95% de ces pauvres animaux n’ont déjà plus de maîtres depuis longtemps, ou n’en n’ont même peut-être jamais eu, et personne ne viendra les sortir de cet enfer. 72 heures de cauchemar. 72 heures pendant lesquelles ils n’auront ni à boire ni à manger. 72 heures pendant lesquelles, les plus faibles seront blessés ou tués par les plus résistants, sous le regard souvent amusé des employés de ces mouroirs. Les animaux blessés ou malades ne seront pas soignés : ils attendront comme les autres, seuls avec leur souffrance. Passé ce délai, le centre antirabique est « en droit » de procéder à l’euthanasie. Attardons-nous sur la définition que donne le gouvernement mexicain d’une euthanasie « humanitaire » comme elle est nommée dans la loi : « l’électro sensibilisation jusqu’à ce mort s’ensuive sur tous les sujets, excepté les chiots de moins de 2 mois est autorisée et reconnue comme méthode d’euthanasie humanitaire » (extrait et traduit de la Norma 033-ZOO-1995, rendue officielle en 1995) qui régit les euthanasies en fourrières sur l’ensemble du territoire mexicain. Si la méthode d’euthanasie autorisée par la loi est déjà choquante, la réalité l’est d’autant plus et même insoutenable pour les protecteurs des animaux et les personnes dotées d’un tant soit peu d’humanité. Les chiens et les chats ne seront pas « euthanasiés » par électro sensibilisation : ils seront tout simplement massacrés dans la violence la plus totale. Mouillées, les pauvres bêtes seront ensuite connectées à des batteries de voitures usagées (la souffrance dure alors d’interminables minutes car les tortionnaires s’y reprennent à plusieurs fois). Scénario encore plus tragique et malheureusement fréquent : les animaux sont tués à coups de pelle par des employés sadiques et jamais sanctionnés. Comble de l’ironie, les associations de protection animale qui souhaitent récupérer quelques uns de ces animaux sont obligées de négocier des jours et des jours pour tenter d’obtenir gain de cause…ce qui malheureusement est rare. Au total, ce sont 12000 à 15000 chiens et chats qui sont ainsi massacrés chaque mois par les centres antirabiques, dits aussi « centres de contrôle canin » dans la seule capitale, sous le regard passif des autorités qui couvrent et cautionnent ses comportements barbares indignes de n’importe quel être humain.


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  • "En Corée, fait des plus horribles, on pense que le pouvoir aphrodisiaque de la viande de chien est d'autant plus grand que l'animal a été torturé. 
    Les chiens sont suspendus, jetés sur le sol, frappés avec des barres de fer, leurs langues sont arrachées. 
    Les pattes cassées, ils sont traînés sur le lieu de l'abattage, où ils reçoivent des décharges électriques et sont poussés dans de grandes cuves d'eau bouillante, pour être écorchés. Il n'est pas rare que des animaux soient toujours vivants au moment où, avec une lampe à soudure, le reste de la peau leur est arrachée. 
    Plusieurs témoins et des vidéos attestent de ces cruautés. Les cadavres des chiens sont ensuite débités en morceaux et leur viande est vendue sur les marchés.  Un grand nombre de chiens sont également écorchés vivants pour le marché des peaux.
    Des chats sont ébouillantés vivants pour la fabrication de soupes. Enfermés dans des sacs, ils sont frappés violemment puis jetés dans l'eau bouillante. 
    Chaque année 2 millions de chiens et des chats sont ainsi tués. Les jours "Bok" sont particulièrement terribles : c'est en effet les jours traditionnels de consommation de viande de chien. Ces pratiques monstrueuses, qui infligent 
    une immense souffrance aux animaux, font pourtant l'objet de fêtes. Il est impératif de lutter contre ces coutumes barbares et indignes.
    Bien que la Corée du Sud ait une loi de protection des animaux depuis 1991, le gouvernement continue de fermer les yeux sur ces événements choquants. Il y a 6.000 restaurants en Corée qui offrent de la viande de chien. Et le pire, c'est qu'en ce moment se développe une énorme industrie, et que des agriculteurs projettent d'élever des chiens de plus de 100 kilos pour le marché de la viande
    ".


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